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Sortie n° 1378161, créée le 27 04 2025
Café philo: le superflu
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Organisateur
Date de la sortie
Heure de début
Lundi 28 Avril 2025

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
L'heure de la sortie
18:00
Descriptif de la sortie
Sortie gratuite 

Le café philo d'Annemasse, auto-géré est toujours vivent !!

 

Venez nous rejoindre ce lundi à 18h, au bar l'Atlas pour le sujet suivant (c'est moi qui présente le sujet)

 

 

 

LE SUPERFLU EST-IL NECESSAIRE* ?

*Selon la phrase de Voltaire : « Le superflu, chose très nécessaire » (oxymore)

 

Synonyme de superflu : luxe, excès, vain, superfétatoire, inutile

Synonyme de nécessaire : utile, ascèse, mesure, prudence, essentiel, indispensable, vital

 

A l’origine, le superflu désigne ce qui n’est pas essentiel, ce qui est en trop. Aussi nos besoins que nous devons absolument satisfaire sont facilement contentés. Il faut peu de choses pour survivre, aussi le superflu peut commencer tôt. Se procurer tel aliment, se déplacer en transport en commun, s’habiller décemment, vivre dans un logement digne de ce nom, avoir un téléphone portable est devenu une nécessité. Il est souvent associé aux idées de luxe, de gaspillage et de surconsommation (par opposition à une économie dite « Naturelle »)

 

Le « Naturel » : La notion de luxe s’approcherait donc de la décadence. Le goût pour le raffinement serait opposé à la naïveté originelle, à la fonctionnalité primaire des objets de l’environnement quotidien. D’emblée, le luxe est considéré comme le péché de raffinement, entre le cossu et l’emprunté, entre le grossier et le voyant, entre l’ordinaire et le m’as-tu-vu. Pourtant pour le Dandy, le luxe n’est nullement du superflu. Aussi, pour ceux qui sont vraiment très riches, le luxe, le superflu, deviennent leur quotidien. Le luxe constitue l’ordinaire !

 

è Question : Comment et pourquoi le superflu devient l’ordinaire ?

Ebauche de réponse : Le superflu devient nécessaire très rapidement, aussitôt que l’homme a satisfait ses besoins primaires, qu’il dorme, mange te boive pour qu’il ne meure pas, le superflu intervient. Dès que les besoins biologiques et physiologiques sont satisfaits, interviennent les besoins sociaux, qui sont aussi critiquables que les sociétés elles-mêmes. L’homme ne vivant pas en dehors de la société il est difficile de faire la part entre ce qui est nécessaire et ce qui ne l’est pas.  Le luxe devient parfois l’ordinaire des hommes riches, si bien que faisant partie intégrante du quotidien, le superflu, s’il est supprimé, engendrera de tels maux, qu’il peut être qualifié de nécessaire.

Epicure classait les désirs en trois catégories : 1) les désirs naturels et nécessaires, comme le fait de boire quand on a soif. 2) Les désirs naturels mais non nécessaires, comme ceux qui diversifient le plaisir mais sont impuissants à éliminer la douleur, par exemples des mets recherchés. 3) Les désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires, à savoir ceux qui naissent de jugements illusoires, comme la recherche de richesses et d’honneurs. En conséquence, les seuls désirs qui doivent être satisfaits sont ceux du 1er groupe puisque la condition du véritable et parfait plaisir consiste d’abord à ne manquer d’aucune des choses qui sont nécessaires à la plénitude de l’être. Quand le corps possède tout ce qui lui est nécessaire (et cela est infime) il jouit d’un plaisir dans une quiétude, qu’Epicure appelle « constitutive ». Il existe en quelque sorte un superflu nécessaire et un superflu non nécessaire. Le luxe est le contraire opposé du nécessaire, il est l’essence du superflu.

Ce qui vient en plus du nécessaire peut être un luxe bienvenu, ou au contraire, un trop, nuisible à son objet.

è Question : Y aurait-il un superflu nécessaire et un superflu non nécessaire ? Au sens philosophique, la nécessité est absolue. Elle est bien plus radicale, elle ne disparaît jamais : elle se définit comme « ce qui ne peut pas ne pas être ou être autrement ».

è Question : Comment cerner ce ‘nécessaire’, qui par- delà l’agréable, permettrait à l’homme de se circonscrire de lui-même ?

 

Du latin « luxus », qui signifie « excès » ou encore « débauche », le luxe est caractérisé par une grande dépense de richesses consommées pour la satisfaction de désirs superflus. Dépense ostentatoire, le luxe est aussi une réalité économique. Le luxe reste un symbole d’un niveau social élevé qui permet de se détacher des autres classes sociales plus modestes.

è Questions : Où se situe la part de rêve ? Quel est le rôle du plaisir dans la vie ? Quelle est l’implication sociale du superflu ?

 

Courants philosophiques :

1)      Le philosophe Bataille défini les dépenses improductives comme l’expression de la part à la fois sacrée et maudite de l’homme. Bataille n’a eu de cesse de dynamiter la philosophie, de mettre en miettes le bien, le juste, la mesure. Passé de l’autre côté du miroir, il est le penseur du mal, de l’excès, du négatif, de l’érotisme qu’il considère comme autant d’expériences intérieures. 

2)      Rousseau : « Tout ce qui tient au sentiment de mes besoins attriste et gâte mes pensées »

3)      L’existentialisme (Heidegger, Sartre, Simone de Beauvoir) s’oppose à l’essentialisme (Platon, Aristote)

L’existentialisme postule que l’être humain est fondamentalement libre, et qu’il revient à lui – et à lui seul –, par l’ensemble de ses choix et de ses actions, de donner un sens à sa vie, qui n’en a aucun a priori.

4)      L’essentialisme considère que l’essence précède l’existence

5)      Epicure

6)      « L’argent du riche ne le laisse pas dormir » (La Bible)

Il en est resté la distinction entre l'essence (ce qu'une chose est) et l'existence (le fait qu'elle soit). 

è Question : faut-il être, vivre ou faut-il exister ?

 

L’ART ET L’ECRITURE

 

è Questions : Le superflu s’applique-t-il à l’art et à l’écriture ?

1)      L’écriture :

En célébrant l’usage luxueux que la littérature fait de la langue, fondé sur une dépense somptuaire des mots, peut-on affirmer que la fonction essentielle des textes littéraires est de dire la profusion de la vie (Les Nourritures terrestres – Gides)

La politique du superflu, présente une définition du superflu qui va au-delà des premières oppositions entre une esthétique de type baroque et une autre plus retenue et classique. Elle propose une vision de la littérature qui lie littérarité comme forme du superflu du langage et superfluité de la vie.

2)      L’art : L'art pour l'art est un concept qui valorise l'art pour sa propre valeur intrinsèque, sans considération morale ou utilitaire.

è Questions : l’artiste et l’objet d’art sont-ils au service de quelqu’un ou de quelque chose ? L’art a-t-il une utilité ; est-il nécessaire ou superflu, et ce, en relation à quoi ?

 

 

REFLEXION ECOLOGIQUE PRIMORDIALE :

Par cette phrase Voltaire dresse un portrait de son époque (XVIIIè) qui est selon lui, celle des plaisirs et du luxe.

Le 18è siècle voit la naissance du capitalisme.

è Question : Face à l’urgence écologique, la phrase de Voltaire est-elle éthique aujourd’hui ?

Aujourd’hui l’heure est (devrait être) à la modération, à la mesure, à la décroissance (Aurélien Barrau)

è Le superflu a-t-il (devrait-il) avoir encore une place dans notre société ?

 

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